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Blog non-officiel : « Iconographie chrétienne » du point de vue chrétien

Il serait dommage de mettre de côté ce blog, où l’interface est simple et agréable, nommé « Iconographie chrétienne » à cause du manque d’informations qui frappe quiconque voulant vérifier la fiabilité de la ressource. Le pseudo du blog n’aide pas plus à l’identification de cet internaute qui recense de nombreuses et intéressantes ressources, souvent liées au monde chrétien lui-même. Evidemment, il faut être très précautionneux lorsqu’on navigue sur le blog puisque les extraits donnés proviennent parfois d’autres sites douteux.

L’avantage de ce site est qu’il reste malgré cela rigoureusement géré : chaque texte publié est un extrait trouvé sur une ressource extérieure à l’auteur du blog mais pourtant toujours citée en bas de page, avec le lien URL menant à l’origine du texte. Ainsi, il faut se méfier de ce qu’on lit lorsqu’on juge que l’extrait du texte provient d’une source trop peu sérieuse.

Le site illustre ses textes par quelques représentations du sujet sur lesquels ils portent, ce qui permet de connaître de nouvelles iconographies. Pour ce qui est de saint Pierre, la page qui est consacrée à son iconographie est liée à la figure de Paul, ce qui est souvent le cas.
Il y a deux extraits d’articles, publiés sur une autre ressource. Le premier extrait est tiré d’un article de l’Abbé Jaud. Nous avons à disposition la bibliographie exacte de son ouvrage ainsi que le lien URL qui mène à l’archive numérique de ce même ouvrage (Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950). Quant à l’autre extrait, il s’agit d’un texte, plus récent, de Paul Poupard, cardinal de l’Eglise catholique. On trouve là encore le site d’origine : Clio. Paul Poupard est connu pour avoir écrit plusieurs ouvrages sur la figure de saint Pierre, entre autres. La vérification a été faite : le texte est strictement identique. Les textes repris dans ce blog sont donc de sources connues et plus ou moins certaines, selon le point de vue adopté.

Il apporte un intérêt dans la mesure où les approches iconographiques de saint Pierre ici données sont écrites par des hommes d’Eglise. Ils offrent donc un tout autre point de vue que celui de l’historien de l’art, mais très important car il permet de mieux comprendre (au sens d’appréhender le texte d’une nouvelle manière) les enjeux entre les sources bibliques (les Evangiles ici) et l’iconographie qui en découle, plus ou moins. L’originalité ici est qu’on ne se place plus du côté de l’historien d’art pour aborder une image au thème chrétien mais on se place du point de vue des chrétiens pour aborder le sujet iconographique, qui est un sujet biblique. Cela donne un avantage car il est bien entendu non-négligeable de bien baigner dans la vision théologique, chrétienne pour aborder le sujet de saint Pierre. Bien que Poupard et Jaud nous soient contemporains, c’est un enrichissement que de connaître leurs mots, même pour des représentations de siècles passés.

L’extrait choisi par notre blog pour le texte de Jaud est court : il reprend l’origine de la préférence du Christ pour saint Pierre, l’épisode de son reniement, de sa sortie de prison, et de sa crucifixion. Nous avons là un court résumé synthétique d’épisodes centraux de la vie du saint qui permet bien d’introduire l’extrait repris intégralement de Poupard : « Pierre et Paul aux origines de l’Eglise de Rome ». Ce texte de Poupard ne s’attache pas seulement à saint Pierre. Les passages intéressants qui reprennent également des épisodes de sa vie sont surtout ceux nommés : « Pierre et Paul », « Le témoignage de Luc », autrement dit la fin, car toute la première partie s’attache surtout à se placer dans le débat actuel autour du tombeau de saint Pierre.

Melina

NGA: National Gallery of Arts à Washington : tout y est !

atelier de rubens, saint pierre, 1616-1618, huile sur toile, 92x67.5cm, timken collection, nga - Copie

nga

Une des premières choses qu’on apprécie en visitant ce site américain est, tout simplement, l’interface : tout est clair, centré, propre, élégant, minimaliste en quantité d’informations, de couleurs, de calligraphies, de logos etc. L’avantage d’un musée tel que celui de la National Gallery of Arts est qu’il n’a pas à infliger aux visiteurs une publicité,  qui, quelle qu’elle soit, est pollution visuelle. De fait,  il eut été contradictoire que le site d’un des plus imposants musées mondiaux négligeât son apparence.

Mais ce qui est encore plus réjouissant est que tout est scrupuleusement et minutieusement composé. Prenons en exemple deux représentations iconiques de saint Pierre : la première, datant du 15ème siècle, par l’italien Marco Zoppo et la seconde, datant du 17ème siècle, par l’atelier de Rubens. Comme pour toutes les autres œuvres répertoriées, on trouve :

–          L’image agrandie (possibilité assez courante)

–          La fiche de l’artiste qui mène vers sa biographie détaillée et bien construite, vers une bonne bibliographie sélective le concernant et vers d’autres de ses travaux.

–          Une autre bibliographie consacrée maintenant à l’œuvre, rangée chronologiquement. C’est une source plus rare pour des recherches et, selon les œuvres, plus ou moins précieuse.

–          La provenance de l’œuvre.

Si le visiteur éprouve quelque question, il semble que la page « help » lui est entièrement dédié et le satisfera sûrement.

Si vous voulez continuer à vous familiariser avec l’iconographie de saint Pierre, le musée ne détient pas seulement ces deux seules représentations, vous en trouverez d’autres où le saint fait partie d’un ensemble qui n’appartient pas à ses représentations dites narratives (par exemple : Chez la Madone à l’enfant de Bartolo que saint Paul et lui entourent) ou d’autres simples numérisations comme Saint Pierre en prison par Lievens.

On aura donc vu à quel point le site maîtrise sa base de données très bien fournie de manière très complète et précise, aidée par une interface à laquelle il est facile de s’habituer. Mais aussi, d’une manière qui semble chercher à satisfaire les recherches de tout étudiant débutant en histoire de l’art !

Catherine

Radios Chrétiennes Francophones

Le site RCF (Radios Chrétiennes Francophones) donne accès à des émissions sur la foi et la spiritualité, à des émissions d’informations, ainsi que de culture et de société.

sans-titreIl est donc possible d’écouter et de réécouter des émissions ayant déjà été diffusées, mais également de télécharger des podcasts. Ce site constitue donc, dans le cadre de notre recherche sur saint Pierre, une ressource non négligeable en informations à la fois sur la vie religieuse de la communauté chrétienne mais aussi sur la perpétuité du souvenir du saint. Comment est-il perçu aujourd’hui ? Occupe t-il toujours une place importante au sein de la religion chrétienne ?

Bien entendu,  le saint Pierre est encore et toujours une figure emblématique de la vie chrétienne : tout d’abord parce qu’il fut l’un des apôtres les plus importants du Christ, mais aussi et surtout parce qu’il est considéré comme le fondateur de l’Eglise et le premier Pape. La papauté étant un sujet d’actualité, il n’est pas étonnant que le saint revienne sur le « devant de l’affiche ».

Les podcasts que nous avons sélectionnés et mis à votre disposition sur la page Média vous donnerons un aperçu de la figure du saint Pierre et de la fondation de l’Eglise à travers l’histoire de l’élection pontificale.

La radio RCF accompagne tous les jours près de 600 000 auditeurs. Le but est avant tout de délivrer une information alliant spiritualité et débats en approfondissant les questions de société mais en restant le plus loin possible des sujets polémiques. Pour toucher un maximum d’auditeurs, le site a été conçu de la façon la plus simple possible : toutes les émissions sont disponibles sur la page « RCF à la demande » et sont classées par catégorie (Toutes les émissions, Foi et spiritualité, Information, Culture et Société).  De cette manière, il devient presque enfantin de retrouver une émission sur un sujet en particulier. De plus, les intervenants qui participent à ces émissions sont très souvent professeurs d’université ou des figures éminantes de la recherche: la radio n’est donc plus seulement une source de plaisir, elle devient aussi une source de données qu’il est possible d’étudier dans le cadre de notre étude.

Cécile G.