Bilan

  • Avril 2013 : Compte-rendu du blog par Mathilde

Le travail fourni pour la création de ce blog est finalement un apport, comme toujours lors d’une nouvelle expérience, et un bon entraînement.

Créer ce blog m’a premièrement permis de me familiariser avec les ressources et outils numériques divers. Puis, au fur et à mesure, à force de recherches sur internet, j’ai appris à développer un sens critique. En effet il a fallu savoir se mettre à distance vis-à-vis des ressources numériques, les vérifier, les comprendre à la source ; et après plusieurs et différentes recherches, une analyse comparative entre les ressources numériques s’installe automatiquement.

Par ailleurs, ce fut un exercice enrichissant que d’avoir à décrypter des sources dans des langues étrangères, notamment la langue anglaise, bien entendu. Cela m’a donné envie de développer mes connaissances dans plusieurs langues étrangères (pas que l’anglais) pour que, sur internet aussi, davantage de ressources me soient accessibles.

J’ai aussi remarqué que l’exercice d’écriture est extrêmement important. Il impose différentes choses très intéressantes à développer dans l’avenir et essentielles en général. Tout d’abord, il a fallu faire preuve de rigueur envers ma propre rédaction : le blog, étant public, une justesse d’expression est indispensable à la bonne compréhension du propos. Cela paraît sans doute évident, mais aujourd’hui, la vitesse croissante de la diffusion de l’information tente à laisser de côté certaines attentions, qui restent pourtant fondamentales dans le domaine de l’histoire de l’art.
Le côté « sportif » de la recherche d’un vocabulaire satisfaisant une fois accompli, j’ai découvert un plaisir à m’entraîner à mettre en valeur les données importantes de mon article par des formules qu’on nomme « accrocheuses » et à essayer de donner envie de lire et de connaître les ressources que j’ai préférées, suite à mes analyses. Le goût de l’écriture saisit vite celui qui s’y emploie mais la tâche est sérieuse. J’ai pu d’ailleurs repérer à quel point le langage courant et omniprésent de l’information auditive a pu influencer ma façon d’écrire des articles, bien qu’ils ne concernaient pas du tout les mêmes sujets.

Pour finir, nos articles ont donc, entre autres, à être analytiques, synthétiques et didactiques. Par-là, le souhait d’être toujours plus claire et structurée s’est développé, et l’application dans mon travail à rendre accessible et plus simple, à tous ceux qui ont à faire des recherches numériques sur l’histoire de l’art, la figure de saint Pierre, son iconographie et certains des enjeux qu’elles soulèvent, m’ont donné du plaisir à mener ce blog.

Pour conclure, il est certain que ce travail aura été l’occasion de mieux poursuivre mes études en histoire de l’art puisque je connais bien des ressources numériques qui lui sont liées, mon esprit d’analyse s’est cultivé, il sera donc plus apte à comprendre et savoir nuancer les iconographies d’une œuvre, et finalement j’ai découvert de nouvelles approches sur ma discipline.

 

 

 

  • Avril 2013: compte-rendu du blog par Cécile

L’année scolaire arrivant à son terme, il nous faut vous quitter.

Cette expérience fut très enrichissante, à la fois sur le plan intellectuel mais aussi humain. En effet il nous a fallut gérer de front les cours, les partiels, nos vies personnelles (dont la place n’est pas à négliger à notre âge !). Le plus dure fut d’apprendre à travailler en équipe (même réduite puisque nous n’étions que deux) : faire confiance à l’autre, communiquer (du moins réussir à faire entendre ses idées) et assumer sa part de travail au sein du groupe.

Nous avions choisis, d’un commun accord,  de travailler sur le saint Pierre, plus par curiosité qu’autre chose. Mais c’est au fur et à mesure de l’avancée de notre recherche que notre intérêt pour Pierre a véritablement grandi. La perception du saint à travers l’iconographie, les études archéologiques ou historiques, est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Surtout, nous nous demandions s’il était possible de réaliser des recherches objectives et scientifiques sur un sujet religieux : il est malheureusement impossible de répondre de façon formelle à cette question. La religion, parce qu’elle touche aux croyances de chacun, n’est pas un sujet pouvant apporter de réponses nettes et précises. Ce fut donc, comme vous pouvez l’imaginer, une recherche plutôt frustrante !

La grande découverte de ce projet reste l’utilisation des outils numériques : aucune d’entre nous n’avais imaginé pouvoir se servir d’internet pour autre chose que les réseaux sociaux ou la fameuse barre de recherche Google. Nous nous sommes rendu compte qu’il existait tout une communauté scientifique sur le net, mettant en ligne des articles, des ouvrages, des photographies, des podcasts… Bref ! Tout un panel de documents qui constituent, au même titre que les livres que l’on trouve en bibliothèque, des ressources fiables pour la recherche.

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